" Un débat a eu lieu à notre demande au Parlement européen sur la situation des journalistes en Turquie.
A cette occasion j’ai demandé à la Vice-présidente de la Commission des sanctions contre la Turquie.
Voici mon intervention lors de ce débat :
« Madame la Présidente,
Madame la Vice-présidente de la Commission européenne,
Au delà de condamnations verbales, nos institutions européennes doivent être fermées et énergiques à l’égard du pouvoir turc dont le prix Nobel Orhan Pamuk dit qu’il institue un « régime de terreur ».
Contre cela il faut des actes forts et clairs pour obtenir la libération de tous les journalistes, celle des magistrats, des syndicalistes et le rétablissement des élus dans leurs droits et fonctions.
Cessons donc cette hypocrisie qui consiste à faire de la Turquie, en échange de milliards d’euros et de silences complices, un espace de rétention de réfugiés.
Je demande que les services de l’action extérieure de l’Union européenne diligentent des missions d’informations et de soutien aux journalistes, aux magistrats, et aux syndicalistes.
Enfin, il faut stopper immédiatement tout processus de rehaussement de nos relations commerciales et envisager des sanctions économiques et commerciales tant que la liberté ne sera pas rétablie.
Je vous remercie. »
Patrick Le Hyaric
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