Communiqué
Dénoncer l'antisémitisme. Nécessaire mais insuffisant. Il faut s'attaquer à ses causes
Ce 11 janvier à Marseille, un professeur de l’Institut franco-hébraïque portant kippa a été sauvagement agressé, parce que juif, de l’aveu même de son agresseur, âgé de 15 ans, turc de nationalité kurde. Arrêté, ce jeune s’est réclamé de Daesh et a déclaré son intention de récidiver.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), assure la victime, sa famille et ses proches de son entière solidarité. Créée en avril 1943 par la fédération de groupes juifs communistes de résistance au nazisme, continuant la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie, l’UJRE proclame son indignation et sa condamnation absolue d’un tel acte criminel.
La recrudescence de cette violence pose la question des responsabilités.
Les propos sécuritaires tenus par nos dirigeants, le retour insistant dans le débat public du thème des appartenances religieuses et des origines nationales, les problèmes de chômage, de logement, d’éducation, de discrimination raciale sont des facteurs favorables au développement de toutes les haines, encore accrues par les ingérences militaires de la France.
Cette escalade met en péril notre démocratie par la peur et le repli identitaire qu’elle engendre et ne résout aucunement les problèmes profonds de notre société.<
UJRE
Dénoncer l'antisémitisme. Nécessaire mais insuffisant.
Il faut s'attaquer à ses causes
Ce 11 janvier à Marseille, un professeur de l’Institut franco-hébraïque portant kippa a été sauvagement agressé, parce que juif, de l’aveu même de son agresseur, âgé de 15 ans, turc de nationalité kurde. Arrêté, ce jeune s’est réclamé de Daesh et a déclaré son intention de récidiver.
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE), assure la victime, sa famille et ses proches de son entière solidarité. Créée en avril 1943 par la fédération de groupes juifs communistes de résistance au nazisme, continuant la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie, l’UJRE proclame son indignation et sa condamnation absolue d’un tel acte criminel.
La recrudescence de cette violence pose la question des responsabilités.
Les propos sécuritaires tenus par nos dirigeants, le retour insistant dans le débat public du thème des appartenances religieuses et des origines nationales, les problèmes de chômage, de logement, d’éducation, de discrimination raciale sont des facteurs favorables au développement de toutes les haines, encore accrues par les ingérences militaires de la France.
Cette escalade met en péril notre démocratie par la peur et le repli identitaire qu’elle engendre et ne résout aucunement les problèmes profonds de notre société.<
UJRE
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