"La Bretagne subit le désengagement de l'Etat qui réduit les moyens des collectivités. Nous reverrons à la baisse le financement pharaonique par la Région de grands projets. Nous créerons un observatoire des marchés publics et de l'utilisation des fonds publics. Nous approfondirons la conditionalité des importantes aides aux entreprises. Nous voulons agir pour les services publics, maillage de petites et moyennes villes. Nous voulons aider les salariés à reprendre leur entreprise et développer l'économie sociale et solidaire. Et impulser une relocalisation de l'activité pour une ambition industrielle (bois, construction-déconstruction navale, automobile propre...). Nous voulons encourager une production diversifiée, des circuits courts, les filières bio, les labels, notamment pour la restauration collective. Nous proposons un schéma régional d'intervention sur le foncier. Nous proposons d'assurer collectivement la maîtrise des productions et le partage des droits à produire avec des prix décents. Nous accorderons une attention particulière à la santé au travail. Nous oeuvrerons au maintien et la à la création d'outils publics (abattoirs de proximité...) et à des magasins de producteurs. Et avec les salariés, les agriculteurs et les consommateurs, à un plan de transition des entreprises vers une alimentation de qualité. Nous souhaitons la relance d'un débat publique et une consultation populaire sur l'utilité de grands projets comme Notre-Dame-des Landes. Nous refusons de confier nos infrastructures et nos projets d'aménagement urbain à des entreprises capitalistes. La Bretagne mérite le développement du ferroviaire de proximité et du fret, plutôt qu'un aéroport de plus"
Xavier Compain, tête de liste du Front de Gauche et de la liste "Pour une Bretagne sociale et écologique: l'Humain d'abord!"
Ouest-France, le 2 décembre
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