Communiqué du PCF Finistère: l'urgence d'une réforme de la fiscalité locale
Le PCF se félicite que l’action des unions syndicales de retraités et des associations de personnes veuves ait réussi à faire reculer le gouvernement sur la question des impôts locaux. En effet la suppression de la demi-part pour les personnes seule ayant élevé un enfant votée par la droite et non remise en cause par le gouvernement socialiste combinée à la fiscalisation de la majoration de pension pour les parents de trois enfants et plus décidée par le gouvernement actuel a rendu imposables à la taxe d’habitation des centaines de milliers de retraités parmi les plus modestes ainsi qu’à la taxe foncière pour ceux qui propriétaires sont âgés de plus de 75 ans
Du coup, de nombreuses personnes, retraitées pour la plupart, se sont retrouvées exclues de certaines aides sociales, d'éxonération de taxe d'habitation, et de taxe foncière pour les plus de 75 ans, ou de redevance audiovisuelle, dont elles bénéficiaient auparavant. Elles paient désormais "plein pot" la taxe d'habitation et la taxe foncière malgré des revenus très modestes, alors qu'elles en aient totalement exonérées par le passé.
M. Valls qui dit découvrir le problème, annonce qu’il va prendre une mesure pour compenser cette injustice flagrante: c'est la moindre des choses mais une fiscalité juste ne peut reposer sur un bricolage à 10 jours de l’échéance.
Les communistes se prononcent pour une réforme d’ensemble de la fiscalité locale. Actuellement les calculs se font en fonction de la révision foncière de 1970! Elle ne correspond plus du tout à la réalité des valeurs d’aujourd’hui. Il faut une réelle prise en compte des revenus dans le calcul de cet impôt, il faut aussi créer une solidarité entre les communes riches et les autres par la création d’un fonds de péréquation. Enfin il faut que l’état cesse de se décharger sur les collectivités locales en baissant les dotations de fonctionnement.
Les communistes seront au coté des retraités lors de la journée d’action du 24 novembre.
A Brest, le 2 novembre 2015
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