Par Ouest-France
Vendredi soir, à Quimper, des associations culturelles bretonnes, ont invité des candidats aux élections régionales à s’exprimer sur la question.
Vendredi soir, à Quimper, la fédération d'associations culturelles bretonnes Kevre Breizh a invité cinq candidats aux élections régionales à s’exprimer sur la question de la langue bretonne.
Le Costamoricain René Louail (Europe Écologie-Les Verts) a rappelé l’importance de la pluralité linguistique au sein de la Bretagne : « Le gallo, c’est aussi une chose d’importance. »
Pour Xavier Compain, le candidat du Front de gauche et défenseur d’une liste citoyenne, « il faut reconnaître le breton en France, au même titre que les langues de l’immigration ».
Isabelle le Bal (liste de Marc Le Fur, droite et centre) prône « l’intégration de la langue bretonne à tous les niveaux de l’enseignement, en particulier dans les filières lycéennes professionnelles ». Une initiative partagée par l’ensemble des débatteurs.
Christian Troadec, pour la liste Oui la Bretagne, a vanté le modèle d’enseignement corse imposé à tous les enfants de l’île. Et ambitionne, en Bretagne, d’atteindre « 10 % d’élèves scolarisés en filière bilingue », contre 3 % actuellement.
Paul Molac (liste Le Drian, PS et apparentés), qui a regretté que le débat ne se déroule pas en breton, appelle à « une alliance des acteurs de terrain et des élus » pour une ratification rapide de la charte européenne des langues régionales.
Ce samedi 24 octobre, une manifestation parcourra les rues de Carhaix, à partir de 14 heures, pour défendre les langues régionales. Elle rejoindra l'espace Glenmor et le Salon du livre en Bretagne.
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