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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 05:36
De gauche à droite: Roger Héré, Serge Puil, Ismaël Dupont, Jean-Luc Le Calvez Alain David, Michèle Bourven

De gauche à droite: Roger Héré, Serge Puil, Ismaël Dupont, Jean-Luc Le Calvez Alain David, Michèle Bourven

Le PCF Morlaix distribuait un tract pour la campagne des Régionales et contre la politique économique du gouvernement ce samedi 4 octobre au marché de Morlaix

Voici le tract que nous avons distribué:

Élection régionale des 6 et 13 septembre: Ensemble reconstruire l'espoir!

A ces élections Régionales le Front de Gauche présentera, en région Bretagne, une liste de large rassemblement antilibéral et anti-austérité, liste qui sera conduite par Xavier COMPAIN (PCF) et Sylvie LARUE (ENSEMBLE !).

Nous vivons une véritable crise politique, sociale, culturelle, écologique, qui touche à la fois nos régions, la France, l'Europe, et qui met en cause les équilibres mondiaux des territoires.

Mais nous ne nous résignons pas à ce constat. Une ambition politique beaucoup plus forte s'avère de jour en jour plus nécessaire pour faire face aux défis qui se posent à nous.

Car l'aspiration au changement est grande. Des femmes et des hommes agissent tous les jours concrètement contre les conséquences d'un système qui les broie et menace la planète. Ils et elles se mobilisent pour sauver le climat, développer l'agriculture paysanne, reprendre leur entreprise en Scop, défendre les droits des salariés, produire de l'énergie renouvelable, développer les services publics, accueillir les migrants...

Pour donner force politique à ces engagements, nous voulons construire un projet commun avec toutes celles et ceux qui veulent promouvoir un nouveau modèle économique, écologique et social, nous voulons co-élaborer et porter collectivement des politiques publiques au service du bien commun contre les logiques de compétitivité, contre les logiques productivistes. A l'occasion des élections régionales de décembre prochain, nous avons une responsabilité: ces femmes et ces hommes, dans les organisations politiques, les collectifs, les associations, les syndicats, sont prêts à unir leurs forces, dans un paysage politique nettement droitisé, et à porter une vision commune de la justice sociale, et environnementale dans les territoires.

Nous voulons contribuer à créer des synergies entre tous les échelons de décision, développer les territoires de manière équilibrée et pour cela donner les moyens aux collectivités de mener à bien leurs projets. Il est temps de stopper le désengagement de l'État et en finir avec les réductions des dotations de fonctionnement, et les logiques d'austérité. Il est temps de dénoncer les Partenariats Publics Privés qui fleurissent dans notre région comme partout en France, dont l'objectif est de pomper les finances publiques au profit d'entreprises privées et d'actionnaires qui s'enrichissent sur notre dos comme c'est le cas pour le projet de centrale à gaz de Landivisiau.

Parce que nous sommes attachés aux services publics, outils essentiels de l'égalité, la région doit se fixer comme objectif leur développement dans tous les bassins de vie, à commencer par l'accès de tous les lycéens à un établissement public proche de leur domicile.

Pour permettre à tous de se déplacer, et répondre aux enjeux écologiques nous voulons privilégier les lignes ferroviaires de proximité plutôt que le tout TGV ou le développement d’aéroport comme celui de NDDL qui ne profitent qu'à une minorité et s'inscrivent dans une logique de compétitivité et de mise en concurrence des régions à l'échelle européenne.

Pour favoriser l'accès à une alimentation saine et équilibrée, il devient urgent de construire la souveraineté alimentaire de chaque pays, chaque région, et d'en finir avec un modèle agricole productiviste et exportateur, en agissant pour garantir aux agriculteurs un revenu digne du rôle qu'ils jouent dans la société.

Nous proposons une véritable nouvelle ambition agricole et écologique pour la Bretagne. Parce nous pensons que les salarié-e-s peuvent et doivent de plus en plus intervenir dans la gestion de leur entreprise, nous proposons de soutenir tous les projets de coopérative, et de conditionner les aides publiques à des contraintes fortes en matière d'égalité salariale, et de respect strict de critères sociaux et environnementaux.

Le Front de Gauche aurait souhaité, qu’en Bretagne comme dans d’autres régions de France (en région PCA par exemple), qu’EELV soit partie prenante de ce rassemblement. Les militants d’EELV n’ont pas souhaité malgré des négociations qui ont montré de nombreux points communs : nous le regrettons.

Nous continuerons à assumer tous les principes politiques qui nous animent : démocratiques, sociaux, écologiques.

Notre intention est de réaliser sur le terrain, chez les Bretons eux-mêmes, l'unité de la gauche sociale et écologiste.

  1. La démocratie au cœur de notre projet.

  2. Pour travailler mieux, privilégions la solidarité, la coopération, et l'égalité des droits

  3. Pour se former, se cultiver et s'émanciper, donnons la priorité aux services publics et aux initiatives citoyennes.

  4. Pour l’accès de toutes et tous à une alimentation saine, sortons du productivisme et privilégions l'agriculture paysanne et la pêche artisanale.

  5. Pour développer de manière équilibrée les territoires, sortons des logiques de métropolisation et de compétition mondialisée.

Nous voulons écarter le risque grandissant d'une victoire généralisée de la droite et de l'extrême-droite, dont les conséquences seraient désastreuses pour le pays et les politiques publiques en région. Nous voulons contribuer à l'élection de nouvelles majorités régionales porteuses de choix de gauche pour des politiques publiques sociales, solidaires, écologiques, résistant aux logiques d'austérité et les faisant concrètement reculer.

Il y a beaucoup à gagner pour tous dans cette bataille : des élus utiles aux populations, des mesures concrètes qui amélioreront la vie au quotidien, des forces supplémentaires pour reconstruire une alternative politique dans le pays. Alors la voix de celles et ceux qui veulent des actions publiques vraiment de gauche, protectrices, solidaires et écologiques, sera en situation d'être écoutée et respectée de tous.

MACRON et les fonctionnaires: le monde du travail encore attaqué!

Pas un mois sans que le ministre des finances, le banquier Macron ne fasse la démonstration qu'il ne comprend rien au monde réel : « Il faut des jeunes français qui aient envie de devenir milliardaires », « Le travail du dimanche, c'est plus de liberté », « Si j'étais chômeur, je n'attendrais pas tout de l'autre »… et maintenant « Le statut des fonctionnaires n'est plus adapté au monde tel qu'il va ».

Ces déclarations ne se font pas au hasard. Le gouvernement Valls, aux abois et coupé du peuple, braconne sur les terres de droite. Il utilise ces déclarations démagogiques et mensongères pour justifier sa politique, qui s'attaque aux droits des salariés du privé (le code du travail), comme ceux du public !

Les fonctionnaires font un bouc-émissaire de plus pour les populistes de tous poils, ceux qui pointent au gouvernement comme ceux de droite ou d'extrême droite. Pourtant, les salaires des agents publics sont gelés depuis 5 ans. Et on demande toujours plus aux hospitaliers, aux fonctionnaires de police, aux enseignants,… car ils sont le service public, celui qui protège et travaille au bien commun.

Prétendre, au nom de l'égalité, niveler par le bas les droits des salariés en s'attaquant au statut des fonctionnaires va-t-il solutionner un seul problème ? Quel bénéfice le pays, l'économie et les foyers français tireraient d'un tel recul ? Aucun, au contraire, c'est un pas de plus vers la précarité. Le gouvernement ferait mieux de s'attaquer aux vrais tabous, la fraude et l'évasion fiscale, le pouvoir de la finance...

Décidément, pour l'ex-banquier d'affaires chez Rotschild, devenu Ministre de l'économie et des finances par la divine volonté présidentielle, enfiler des clichés de droite est devenu une activité à temps plein. Et gare aux « illettrés » qui se rebelleraient devant ses poncifs.

Récemment, il s'en était pris une fois de plus aux 35 heures, devant un parterre de patrons béats d'admiration : « La gauche a cru que la France pourrait aller mieux en travaillant moins ». C'est beau comme du Sarkozy !

Loin d'être des « maladresses », ces déclarations témoignent de la feuille de route du gouvernement inspiratrice de la loi Macron :

  • oins de droits pour les salarié-es et déréglementation du travail (Travail le dimanche, prud'hommes cassés, inspection du travail diminuée.. )

  • Moins de services publics (privatisations, déréglementation des transports, marchandisation de la santé, encouragement de la vente de HLM au secteur privé..)

  • Moins de protection pour les locataires, moins de contrôle écologique pour les citoyens, moins de moyens pour les associations …

En somme, c'est la même politique réactionnaire que la droite. Macron casse les droits sociaux et graisse la patte aux actionnaires : des recettes éculées, ringardes.

Dernière attaque en date de Macron, la fonction publique.

Le statut des fonctionnaires est hérité de la loi « Le Pors » de 1983, du nom du ministre communiste Anicet Le Pors.

Elle fixe les grands principes de la fonction publique : égalité, responsabilité et indépendance du pouvoir politique. Ce statut est bien la garantie de la neutralité et de la continuité du service public, au service de l'intérêt général. Précariser les fonctionnaires, c'est précariser la puissance publique.

Au-delà, il n'y a pas de fatalité à ce que la garantie de l'emploi soit un régime d'exception réservé aux fonctionnaires. La sécurisation des parcours professionnels pourrait bénéficier également aux salariés du privé. C’est le sens des propositions des communistes et du Front de gauche avec la création d'une « sécurité sociale de l'emploi ».

Le PS feint de protester en demandant à Macron de cesser de réfléchir à haute voix. Assez de double langage, si le PS comme le gouvernement ne partageaient pas ses choix libéraux et de droite, ils sanctionneraient Emmanuel Macron en le suspendant de ses fonctions comme le demande Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Dans les scrutins à venir comme dans le mouvement social et citoyen, le peuple aura l'occasion de dire ce qu'il veut, et de ce qu'il ne veut pas, les politiques libérales qu'elles soient menées par la droite ou l'actuel gouvernement socialiste.

Le PCF Morlaix distribuait un tract pour la campagne des Régionales et contre la politique économique du gouvernement ce samedi 4 octobre au marché de Morlaix
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