Longue interview hier de François Fillon, l'ancien premier ministre de Sarkozy, au Télégramme.
Le bonhomme a un ton plus martial que jamais pour promettre de s'attaquer au droit du travail, aux services publics, aux travailleurs, si la droite revient au pouvoir avec lui. Un vrai petit Thatcher zélote du patronat que ce fils de notaire natif de la Sarthe, un des hommes politiques français les plus riches.
Jugez plutôt: pour éviter le déclin français, l'enfoncement dans la "médiocrité", il faut intensifier les réformes ultra-libérales.
"Nous avons une excuse, dit François Fillon par rapport au niveau de lutte contre les déficits insuffisant du temps de Sarkozy, celle d'avoir été freinés par la pire crise financière depuis un siècle. Dans l'urgence, nous avons dû jouer les pompiers pour protéger les Français (ils s'en souviennent bien, merci, c'est pourquoi ils vont ont récompensé en 2012!), mais ce fut au détriment de la rupture. Sur les 35 heures, sur la lutte contre les déficits, j'étais disposé à prendre des risques et à assumer l'impopularité... Nicolas Sarkozy, non sans arguments, jugeait le pays trop fébrile pour cela".
Fillon, c'est du lourd en matière de mépris du peuple: allez, encore un effort et il sera nommé ministre de l'économie de Manuel Valls et François Hollande en remplacement de Macron...
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