1. Ce week-end, un coup terrible a été porté à la démocratie par les dirigeants de l'Union Européenne : le couteau sous la gorge, la Grèce a été contrainte de signer un accord dont le 1er Ministre, Alexis Tsipras, affirme qu'il ne sortira pas la Grèce de la crise, bien au contraire.
2. Cet accord prévoit la poursuite et l'aggravation d'une politique d'austérité qui a déjà mis le pays à genou. Dans cet accord, ils s'agit avant tout de satisfaire les appétits de la finance et du grand capital : ainsi le groupe Vinci vient illico de candidater pour le rachat de 14 aéroports grecs privatisés...
3. En réalité, les dirigeants de l'Union européenne n'ont jamais eu la volonté de négocier avec la Grèce, mais au contraire, de faire plier un gouvernement qui tente de mettre en œuvre une autre politique, de briser tout espoir d'alternative.
4. Certes, une bataille vient d'être perdue. Le coup porté est rude, mais la lutte ne fait que commencer. Le peuple grec, par son esprit de résistance et le gouvernement Syriza par sa ténacité ont semé une graine, celle de l'espoir, qui peut germer demain à travers l'Europe tout entière.