Les médias toujours aux ordres, publient de nombreux articles sur la dette grecque, mais pourtant à travers les différentes informations qui nous parviennent en particulier en lisant les dépêches d'agences étrangères, et les statistiques publiées par l'Insee l'on peut constater que la France est de plus en plus dans le rouge et cela ne s'améliore pas.
La dette publique en France
C'est ainsi que La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 97,5% du PIB. Fin mars, elle s’élevait à 2.089,4 milliards d'euros, selon les statistiques publiées mardi par l'Insee. L'agence( http://fr.sputniknews.com/france) écrit : « Cette hausse du premier trimestre est la plus forte depuis les trois premiers mois de 2012. Elle se situe au-dessus des objectifs de la trajectoire des finances publiques adoptée au printemps. Cette dernière prévoyait que la dette publique atteindrait 96,3% du PIB fin 2015, après 95% en 2014, et culminerait à 97,0% en 2016 avant de revenir à 96,9% en 2017.
Le ministère français des Finances estime que cette flambée de la dette "est fréquente en début d'année" car le volume d'émissions d'OAT (obligations de l'Etat français) est plus concentré sur les deux premiers trimestres. "Aussi, ce chiffre apporte peu d'information sur le niveau de la dette en fin d'année", a-t-on déclaré à Bercy. » Pourtant si l'on se réfère au graphique de l'Insee...La dette publique de la France a atteint 97,5% du PIB fin mars.
Et outre Atlantique
Voici quelques jours le quotidien américain « The Washington Times » écrivait que La dette publique des États-Unis pourrait étouffer toute croissance économique dans le pays d'ici dix ans, et le prochain président sera obligé d'agir de manière rapide et efficace pour mettre le cap sur une politique économique plus stable...
Les perspectives à long terme relatives au budget fédéral ont empiré de manière dramatique au cours de ces dernières années, rapporte le CBO(*) dans son dernier rapport. Ce dernier blâme Barack Obama pour l’important déficit budgétaire, accumulé au fil de dépenses de moins en moins maîtrisées et de changements plus globaux causés par la décision d'emprunter davantage, des sommes que les États-Unis ne pourront jamais rembourser...
Toujours d'après le « The Washington Times » Et selon les experts, il est difficile de prédire le point de rupture, mais à un moment ou à un autre, les investisseurs vont douter de la capacité des USA à maîtriser la situation. C'est à ce moment-là qu'ils vont exiger des taux d'emprunt plus élevés, ce qui va, par ricochet, provoquer une crise financière. Mais déjà certains pays « émergents » ont commencé à réduire de manière importante leur achats de bons du trésor US c'est le cas de la Chine principal créancier, ou encore de la Russie « Les investissements russes dans les bons du Trésor des États-Unis se sont réduits en mars de 20% par rapport à février dernier pour atteindre le niveau le plus bas depuis septembre 2008, indique le département américain du Trésor. En mars 2014, le montant des investissements se chiffrait à 100,4 milliards de dollars contre 126,2 milliards en février. Ce facteur a fait de la Russie le plus grand vendeur de bons du Trésor parmi les détenteurs souverains de ces titres.»
( http://fr.sputniknews.com/economie/20140515/201222392.html#ixzz3ed4oC49n )