Voir les articles du Ouest-France et du Télégramme ce jeudi 21 mai.
Eloquent!
Le malaise chez les agents municipaux du à un manque de considération et de dialogue, comme à une politique de rigueur qui ne valorise pas le service public, que nous avons eu de cesse de pointer en Conseil Municipal, se confirme.
http://www.ouest-france.fr/morlaix-la-colere-gronde-chez-des-agents-communaux-3414910
Une première à Morlaix. Hier après-midi, une "assemblée générale" a réuni une soixantaine d’employés communaux à Kernéguès. En cause ? Un "ras-le-bol" généralisé.
Ce qui a mis le feu aux poudres ? "La convocation d’un agent devant une sorte de mini-tribunal, répond Francis Carmes, de la CGT. Pour lui faire comprendre que c’était sa faute si un chantier n’avançait pas." Une "assemblée générale" improvisée – où CGT, Sud-CT, et CFDT-Interco parlaient d’une même voix – s’est donc tenue hier après-midi. Une soixantaine d’agents étaient présents, "de tous les services".
"C’est une situation ancienne, qui ne s’est pas améliorée sous les mandatures actuelles,présente Philippe Thomelin, de la CFDT-Interco. Avec des conditions de travail qui se dégradent en continu." Et, continue Jean-Yves Le Gac de Sud-CT, "les élus ne l’assument pas." Dans ce climat général, les agents rassemblés hier dénoncent plusieurs "aberrations"."Des titulaires sur des postes de remplaçants, ou l’inverse, et des agents qui attendent plusieurs années avant d’être titularisés."
"Sans compter les mises au placard", glisse l’un d’eux. "De plus, il n’y a pas de stratégie claire pour gérer tout cela", reprend Jean-Yves Le Gac. "Et nous n’avons pas d’informations sur la planification des départs en retraite dans les services", continue Francis Carmes. Un élément n’aide pas, confient les responsables syndicaux : "le mélange des rôles entre élus et encadrants". Dans certains cas, confirme un agent, "nous ne savons plus qui est notre référent…"
Les agents rassemblés hier ont exprimé un "souhait simple" : avoir une réponse des élus, "qui refusent d’assumer". Hier dans la soirée, Agnès Le Brun ne souhaitait pas commenter la situation évoquée : "la Direction générale des services s’exprimera quand elle aura les éléments". La maire de Morlaix rappelait simplement, qu’au vu du nombre total d’agents, "plus de 420 à la ville", le rassemblement n’était pas une assemblée générale mais un "comité intersyndical".
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